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La réforme de l’examen de fin d’études secondaires – les élèves de l’enseignement secondaire technique défavorisés par rapport à ceux de l’enseignement secondaire classique

Le 18 janvier 2017 lors d’une entrevue avec le ministre Claude Meisch, ce dernier avait clairement indiqué aux représentants du SEW/OGBL que les nouvelles mesures concernant l’organisation de l’examen de fin d’études secondaires ne seraient appliquées qu’à partir de la rentrée 2018/19 afin de permettre une mise en application parallèle dans l’enseignement secondaire classique et dans l’enseignement secondaire technique.

Quelques mois plus tard, et sans aucune argumentation valable, le ministre a décidé d’avancer la réforme en question aux seuls élèves de l’ES, au détriment des élèves de l’EST.

 

Cette décision impliquera une énorme injustice pour les élèves des classes terminales de l’EST, qui se verront confrontés lors des sessions d’examen de l’année scolaire 2017/18 à des conditions plus difficiles que les élèves de l’ES :

Conditions d’examen dans les classes terminales de l’ES, toutes sections confondues

  • 6 examens écrits dont 1 seule langue (sauf en section A) et deux examens oraux

Conditions d’examen dans les classes terminales de l’EST

  • Section Gestion (13CG) : 7 examens écrits dont 2 langues et 2 examens oraux
  • Section Communication et Organisation (13CC) : 7 examens écrits dont 2 langues et 2 examens oraux
  • Section technique générale (13TG) : 8 examens écrits dont 1 langue et 2 examens oraux
  • Section Sciences sociales (13SO) : 7 examens écrits dont 1 langue et 2 examens oraux
  • Section informatique (13GI) : 8 examens écrits dont 1 langue et 2 examens oraux
  • Division artistique (13AR) : 9 examens écrits dont 2 langues et 2 examens oraux

Ce traitement discriminatoire des élèves de l’EST par rapport à ceux de l’ES est inadmissible. En conséquence, l’UNEL, soutenu en cela par le SEW/OGBL, demande aux élèves de l’EST d’intervenir auprès du ministre Claude Meisch afin qu’il fasse tout le nécessaire pour y remédier au plus vite. Parallèlement, l’UNEL demande à tous les élèves de l’ES de se solidariser avec leurs collègues de l’EST afin de faire changer d’avis le ministre.

Non à la discrimination des élèves de l’EST ! Oui à un examen dans des conditions d’égalité pour tous !